Pourquoi demander plus de temps aux Marseillais ?
Dans notre système administratif français, entre le jour où l'on décide d’une construction et celui ou on coupe le ruban tricolore, il se passe presque 3 ans. Cela veut dire qu’il faut du temps. Par exemple, on a attendu plus de 10 ans pour le MuCEM et autant pour restaurer la gare Saint-Charles. Ce n’est donc pas ahurissant de vouloir faire plusieurs mandats. Je suis candidat pour que Marseille ne retourne pas en arrière et que la ville ne revienne aux socialistes. Le socialisme fait assez de mal à notre pays avec ses impôts à répétition, ce n’est pas la peine que nous infligions une double peine aux Marseillais. L’échec est inévitable avec François Hollande mais il est possible de l'éviter avec Mennucci.

Pour vos opposants, vous êtes usé et il serait temps de tourner la page…
Ça, ce sont les méchancetés habituelles de mon concurrent (le candidat socialiste Patrick Mennucci, ndlr). La délicatesse c’est quelque chose qui lui échappe totalement ! Mettre tous les gens de plus de 70 ans dans les asiles ou les maisons de retraite, ce n’est pas ma façon de voir les choses. Je suis en pleine forme, je me porte bien et j’ai même le sentiment de ne pas avoir vieilli. Par conséquent je suis désireux de m’engager encore pour ma ville.

Vous avez pourtant déjà confié vos doutes concernant un quatrième mandat ?
Oui, mais c'est parce que je voulais laisser la place de s’exprimer à mes amis, de mon propre camp, qui espéraient me remplacer. Certains ont commandé des sondages, moi aussi et il s’avère que les Marseillais et les Marseillaises m’y donnaient un net avantage. C’est aussi la raison pour laquelle mes amis l’ont accepté et me soutiennent tous.

Sur quelles améliorations va s’axer votre programme ?
Je sais ce qui va bien mais aussi ce qui ne va pas. Ce qui ne va pas bien c’est la propreté. Même quand je présidais la communauté urbaine ça n’était pas fameux. Depuis six ans la situation s’est détériorée. Pourtant 4 élus, 2 à gauche et 2 à droite, avaient été désignés. Des propositions ont bien été faites, hélas, elles n’ont pas été appliquées.